Avec notre bardât, nous avons pris le métro, (construit par des français… ) aussi bondé que le métro parisien aux heures de pointe.
Arrivés à la station « Université Chile », nous descendons, en bousculant un peu ceux qui nous bouchent la sortie… mais en jouant des coudes et en s’excusant poliment !
Ensuite commence une longue épopée pour trouver d’où part notre bus « Pullman bus » dans la gare routière…C’est par là bas, » vous verrez un grand immeuble« … Nous y allons et nous nous asseyons sur un banc…
Arrivés, Lita discute avec une dame et sa petite fille. Elles vont aussi à Puerto Montt. La fillette dit que là-bas, il ne fait pas beau qu’il pleut beaucoup et même qu’il y a de la neige…
Puis un brave monsieur nous dit « … qu’il ‘a jamais vu un bus Pullman Bus » partir d’ici et que c’est au premier terminal qu’il faut aller « .Il est 19h30 et le bus part à 20 heures…
Branle-bas de combat, nous rechargeons les sacs et en marche rapide nous retournons au premier premier terminal deux cent mètres plus loin où quelqu’un (de très gentil) nous dit que c’est pas là mais sur la route devant nous… nous revoilà parti, presque au pas de course car l’heure tourne et il est 19h45… je me dit que c’est foutu !
Nous demandons à un flic en uniforme qui nous renvoie d’où nous venons…
Enfin quelqu’un de sympa nous indique que c’est bien où nous étions en premier que nous trouverons notre bus.. .la cavalcade est repartie
Je vois un bus « Pullman Bus » où il est mentionné « Puerto Montt » qui arrive ; je me plante devant le bus arrêté dans la circulation et montre au chauffeur nos billets… Il acquiesce de la tête… « Youpie.. ». Il est 8 heures moins quelques minutes.
Encore quelques dizaines de mètres, nous arriverons avant notre bus pris dans les embouteillages, pour entrer dans la gare routière… s’en suivra un voyage un peu pénible et assez inconfortable avec nos petits sacs à dos sur nos genoux…. et un peu mal aux jambes…
Mine de rien et dans une nuit noire 500 km plus au sud, nous avons franchi la frontière au rio Biobio… nous voilà en Araucanie, nous voilà au Royaume …